Rencontre pt5 - 3 juin 2024 :
L'académie du Pacific Rim, une école publique toujours étrange pour les non-habitués. Probablement parce que ce grand bâtiment aux briques rouges partageaient ses locaux avec d'autres compagnies. Ainsi, les parkings se divisaient entre les professeurs, et les employés de leurs voisins. Les gamins se faufilaient à travers le portail et sa barrière de sécurité, tandis que les petits malins usaient des trous dans le grillage pour se faufiler plus vite. Une toute petite allée permettait de rejoindre l'entrée centrale, qui donnait sur une petite cour et un terrain de sport, séparés de la rue, et entre eux, par des arbres et des grillages. Une école publique très ordinaire, ouverte aux familles précaires. Celle où Conrad étudiait depuis trois ans déjà, et auquel il devrait rester jusqu'à la fin du lycée. Oui, les élèves qui entraient dans cet établissement avaient dix ans minimum, et en sortaient peu avant leur majorité. Les professeurs reconnaissaient les frères et les sœurs de chacun, les ayant vu grandir, et les prenant souvent en exemple en bien, ou en mal. Pour Conrad, c'était Judith qui lui était donnée en référence constante, comme quoi il devait faire les mêmes efforts qu'elle. Mr Uddingtson l'avait constamment en grippe, car l'enfant avait tendance à rêvasser en cours, ne semblait jamais concerné.
Mais aujourd'hui, c'était à raison. Ce n'était pas parce qu'à la fenêtre, un oiseau s'était déposé sur une branche et que Conrad se laissa éblouir par l'animal. Pas parce que le cours d'anglais mit en marche son imagination débordante, au point qu'il illustrait chaque mot prononcé de souvenirs personnels. Pas parce qu'il observait ses camarades, imaginant en quelques mots échangés entre eux, et lui en dehors, leur soirée ou leur week-end. Non. Aujourd'hui, Conrad ne pouvait s'empêcher de penser à la créature chez lui, celle qu'il avait laissé dans sa chambre. Cela le rendait agité, voir impatient. Il tapotait du doigt, de sa gomme, ou du bout de son stylo sur la table, se lassant du temps que prenait l'horloge pour faire un tour complet. Un tour, puis un autre, et encore un autre. Jamais une journée d'école ne lui avait paru si longue.
Son agitation vint faire réagir un professeur, non pas mr Uddingston, mais madame Anderson, une ancienne collègue de sa mère. Elle le scruta, et vint l'interroger, persuadée qu'il avait quelque chose à dire, et n'osait demander, d'où sa nervosité. Une question l'amenant à réfléchir sur les exactions effectuées par les révolutionnaires pendant l'époque étudiée, qui avait mené à la résolution d'un conflit. Quelque chose comme ça. Conrad ne sut que répondre, se mordillant la lèvre tandis que sa professeure finit par donner la réponse, un peu dépitée, et que des petites rires résonnèrent. Alors que le cours s'acheva, Conrad se dépêcha d'approcher la porte de sortie, mais le passage fut obstrué par les plus grands et les plus baraqués de ses camarades. Une forme de petite hiérarchie où le garçon était derrière. Sans règle à ce propos, il était décidé que les plus grands, et souvent les plus populaires, avaient le droit de sortir les premiers, quitte à bousculer ceux qui essayaient de gruger. Conrad, lui, était en bas de cette hiérarchie, obligé alors d'attendre tandis qu'un groupe, puis un autre, et encore un autre passèrent devant lui. Il faisait la tête, les dévisageant avec un petit regard de mépris. Aujourd'hui plus que jamais, se conforter aux règles hiérarchiques de la popularité américaine l'agaçait.
RP école : +1 dans la moyenne.
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Conrad Foster
Digimon : Ryudamon - Disciple - Antivirus
Fatigue : Fatigué - 15 à tous les jets de dés.
Erreurs de soin : 0
Moyenne : 3/20
L'académie du Pacific Rim, une école publique toujours étrange pour les non-habitués. Probablement parce que ce grand bâtiment aux briques rouges partageaient ses locaux avec d'autres compagnies. Ainsi, les parkings se divisaient entre les professeurs, et les employés de leurs voisins. Les gamins se faufilaient à travers le portail et sa barrière de sécurité, tandis que les petits malins usaient des trous dans le grillage pour se faufiler plus vite. Une toute petite allée permettait de rejoindre l'entrée centrale, qui donnait sur une petite cour et un terrain de sport, séparés de la rue, et entre eux, par des arbres et des grillages. Une école publique très ordinaire, ouverte aux familles précaires. Celle où Conrad étudiait depuis trois ans déjà, et auquel il devrait rester jusqu'à la fin du lycée. Oui, les élèves qui entraient dans cet établissement avaient dix ans minimum, et en sortaient peu avant leur majorité. Les professeurs reconnaissaient les frères et les sœurs de chacun, les ayant vu grandir, et les prenant souvent en exemple en bien, ou en mal. Pour Conrad, c'était Judith qui lui était donnée en référence constante, comme quoi il devait faire les mêmes efforts qu'elle. Mr Uddingtson l'avait constamment en grippe, car l'enfant avait tendance à rêvasser en cours, ne semblait jamais concerné.
Mais aujourd'hui, c'était à raison. Ce n'était pas parce qu'à la fenêtre, un oiseau s'était déposé sur une branche et que Conrad se laissa éblouir par l'animal. Pas parce que le cours d'anglais mit en marche son imagination débordante, au point qu'il illustrait chaque mot prononcé de souvenirs personnels. Pas parce qu'il observait ses camarades, imaginant en quelques mots échangés entre eux, et lui en dehors, leur soirée ou leur week-end. Non. Aujourd'hui, Conrad ne pouvait s'empêcher de penser à la créature chez lui, celle qu'il avait laissé dans sa chambre. Cela le rendait agité, voir impatient. Il tapotait du doigt, de sa gomme, ou du bout de son stylo sur la table, se lassant du temps que prenait l'horloge pour faire un tour complet. Un tour, puis un autre, et encore un autre. Jamais une journée d'école ne lui avait paru si longue.
Son agitation vint faire réagir un professeur, non pas mr Uddingston, mais madame Anderson, une ancienne collègue de sa mère. Elle le scruta, et vint l'interroger, persuadée qu'il avait quelque chose à dire, et n'osait demander, d'où sa nervosité. Une question l'amenant à réfléchir sur les exactions effectuées par les révolutionnaires pendant l'époque étudiée, qui avait mené à la résolution d'un conflit. Quelque chose comme ça. Conrad ne sut que répondre, se mordillant la lèvre tandis que sa professeure finit par donner la réponse, un peu dépitée, et que des petites rires résonnèrent. Alors que le cours s'acheva, Conrad se dépêcha d'approcher la porte de sortie, mais le passage fut obstrué par les plus grands et les plus baraqués de ses camarades. Une forme de petite hiérarchie où le garçon était derrière. Sans règle à ce propos, il était décidé que les plus grands, et souvent les plus populaires, avaient le droit de sortir les premiers, quitte à bousculer ceux qui essayaient de gruger. Conrad, lui, était en bas de cette hiérarchie, obligé alors d'attendre tandis qu'un groupe, puis un autre, et encore un autre passèrent devant lui. Il faisait la tête, les dévisageant avec un petit regard de mépris. Aujourd'hui plus que jamais, se conforter aux règles hiérarchiques de la popularité américaine l'agaçait.
RP école : +1 dans la moyenne.
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Conrad Foster
Digimon : Ryudamon - Disciple - Antivirus
Fatigue : Fatigué - 15 à tous les jets de dés.
Erreurs de soin : 0
Moyenne : 3/20